LA BRIGADE

… DE VEILLE ET D’ASSISTANCE CULTURELLE

Une pareille initiative se veut un vecteur d’unité autour de valeurs fortes portées par la culture.

Il s’agirait de manière ludique pédagogique de porter l’accent sur l’entraide, le respect, la concorde, la bienveillance. En portant la culture, de la culture dans le coeur de vie des gens, nous voulons leur dire que nous ne les oublions pas, que nous sommes comme eux, que nous partageons leurs souffrances et leurs difficultés et que malgré celles-ci, il y a matière à espérer. Il ne s’agirait pas de venir effectuer une prestation, de toucher une subvention, de se faire un cachet et de repartir. Non. Il s’agit d’embraser des âmes. Il s’agit d’amener de la vie. Il s’agit de combattre la morosité, de pourfendre le désespoir. Il s’agit de rehausser l’humain. La pandémie actuelle cause des dégâts importants dans nos familles. Combien de désespérances ? Combien de dépressions ? Combien de violences intra-muros ? Combien de tentatives de suicides ? Disons les choses, combien de meurtres à soi-même ? L’artiste doit revenir à ses fondements et s’imposer ce qu’il est destiné à réaliser pour un meilleur équilibre de la société. Donner à espérer encore et encore. Donner à sourire. Donner à surmonter l’horreur et à confondre l’abject. Nous faisons donc le choix de monter une brigade de veille et d’assistance culturelle composée de conteurs, de comédiens, de danseurs, de musiciens, de chanteurs qui se donneront pour mission et qui ont déjà pour mission, d’aller à la rencontre des gens, de la population, au plus près d’elle et d’eux, de se rendre dans les communes, dans les quartiers, dans les rues, dans les courts, au bas des immeubles, à l’intérieur des maisons et d’y donner des prestations. Jouer, parler, déclamer, chanter en tête-à-tête, coeur à coeur… Briser l’ennui…

Enchanter le réel. Se faire entendre et être cru.  » Et si je ne sais que parler, c’est pour vous que je parlerai. » – dixit Aimé Césaire –  » C’est l’heure de combattre avec l’arme qui reste et de défendre de la voix et du geste. » – dixit Alphonse De Lamartine –